Frederick Horsman Varley est né le 2 janvier 1881 à Sheffield en Angleterre. À onze ans, il fréquente la
Sheffield School of Art en Angleterre, et début vingtaine, il étudie à l'
Académie Royale des Beaux-Arts d'Antwerp. En 1912, comme Arthur Lismer l'avait fait avant lui, il émigre au Canada où il travaille comme dessinateur publicitaire à Toronto. En 1914, il rencontre ceux qui, avec lui, formeront le
Groupe des sept et peignent dans le Parc Algonquin. Entre 1918- 20, il fait son service dans l'armée canadienne en France et en Angleterre et peint des tableaux émouvants sur la guerre. En 1926, il déménage à Vancouver et enseigne à la nouvelle
Vancouver School of Decorative and Applied Arts. La Grande dépression de 1936 l'affectant grandement, il quitte pour Ottawa, puis pour Montréal, avant de retrouver Toronto en 1944. Il aura aussi voyagé en Articque (1938) et en Russie (1954). Entrevoyant la peinture en tant que vocation spirituelle, il fut principalement peintre paysager et de portrait, et s'est aussi beaucoup intéressé aux philosophies de l'Orient et à la peinture chinoise. Il est mort à Unionville en Ontario le 8 septembre 1969.
Sobriété, dignité et une touche de désenchantement: la ménopause. Cette femme dans la force de l'âge est dans ce tournant de la vie où les chairs commencent à épaissir, perdre de leur souplesse - mais c'est aussi ce qui donne une certaine allure d'expérience et d'autorité à son aura. Les joues rouges pourraient trahir des chaleurs importunes. Hormis son visage et les fleurs piquées sur son étole, la couleur du feu émane strictement d'elle et équilibre le portrait. La gradation du vert au bleu au noir pourrait accentuer cette allusion de la force de la vie, lentement engloutie en de sombres pensées à la proximité encore distancée de la grande faucheuse. Sa beauté intérieure transparaît à son propre insu. Plus facile à percevoir d'autrui que de soi-même...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire